Les larmes de la Seine
Qui sautent à mes pieds
Y arrivent à peine
Mais toujours elles essayent.
~
Une heure passe,
Deux heures, trois heures.
Finalement je me lève
Et je joue le flâneur.
~
Sans le savoir
La nuit est arrivée.
On se rejoint à Hôtel de Ville,
J’arrive te chercher.
~
Une tasse de chocolat chaud
Trop épaisse, trop forte.
On ajoute la chantilly,
On devient chimiste en quelque sorte.
~
Ok j’en peux plus.
Comme c’est dégueulasse.
J’ai juste envie d’une cigarette
Après tout, on s’est assise sur la terrasse.
~
Un café et une clope
Ça c’est la France.
Avec une vue sur la tour
Merde, on a vraiment de la chance.
~
Puis c’est du vin,
J’enlève une deuxième cigarette.
Je fume et je bois,
Un rideau de fumée devant la tête.
~
Une taffe finale,
Sors les tickets restaurants.
Allez, on y va
Direction les Champs.
~
Ils nous disent que “fumer tue”
Qu’on n’est pas immortel.
Franchement, on s’en fout,
C’est les petits vices qui rendent la vie belle.