Tu pleurais. Le jour où on s’est dit au revoir, tu pleurais. Mais c’était plutôt un adieu, non ? Moi j’ai rien remarqué sur le pont là. La seule pensée que j’avais dans la tête c’était “C’est bon, il pleure comme moi.” Parce que si tu pleures, je vaux quelque chose de sérieux. Toute notre histoire, c’était vraiment quelque chose de special. La validation dont j’avais besoin était là dans tes larmes. Putain, mon coeur, il ne s’est jamais senti autant d’émotion, et surtout pas pour un mec. Mais toi…
Mais toi.
Je t’ai rien envoyé, ma Rosie.
Le lendemain, t’es mort. Et après neuf mois, je me suis enfin permis de l’accepter. Dès que je suis partie, je savais. J’ai juste compris trop tard…